Officiellement nouveau :

Revue de presse Occupy Saint-Germain-des-Prés !

COUPURES DE PRESSE :



«Il n’existe qu’une seule littérature et elle se fait à Saint-Germain-des-Prés.»
La mystérieuse Natacha Braque fait trembler le monde des lettres avec «Rivegauchez-vous!», pamphlet qui dénonce l’oubli dans lequel tombe la littérature parisienne. Nous avons rencontré l’agitatrice.
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IMPARABLE

Rivegauchez-vous !
de Natacha Braque
Les écrivains parisiens ont beau entrer en résistance, entre Les Deux Magots et le Flore, retrouver un camarade chez Lipp, se goberger dans un resto à la mode. Il ne suffit pas de se montrer, encore fautil avoir des lecteurs. Que ces lecteurs puissent librement choisir sans tomber sous la coupe d’un anglomaniaque ou se faire embarquer par des compradores d’une littérature étrangère. Brouter, ingurgiter, dévorer des littératures étrangères qui n’ont parfois d’autre mérite que celui de venir d’îles ou de continents lointains. Tant pis, nous ne sommes plus à la grande époque où l’on pouvait serrer la pince à Sartre, au Castor, où tout Castel se disséminait entre deux brasseries. Nous vivons de nos souvenirs. On a beau se remémorer Roland à Roncevaux, les glorieux dizains ont rejoint l’Atlantide. Ce que Natacha Braque souligne avec à propos, c’est selon les saisons une sorte de tsunami qui vient gêner, repousser, consumer les écrivains français, mal défendus, oubliés, cantonnés dans des articles format timbre-poste… L’auteur a des arguments imparables. Il faut lire cette brochure, s’en imprégner, la faire circuler pour recruter de nouveaux adeptes.
A. E.

(Article à lire aussi ici)
Les Éditions de l’Opportun, 34 pages, 4,90 €.


Natacha Braque « Lisez-nous ! Relisez-nous ! Re-relisez-nous. Re-rerelisez-nous »

Apôtre de la littérature parisienne, l’énigmatique Natacha Braque s’est attiré les foudres du monde des lettres en publiant « Rivegauchez-vous », un petit manifeste où elle dénonce l’oubli dans lequel sont tombés les auteur(ice)s de la Capitale.

Entretien :

Micmag.net a eu la chance et le privilège de rencontrer la présidente de la G.A.A.P. (Guilde des Auteurs et Autrices Parisiens), Natacha Braque. Passionnée, révoltée, la femme reste mystérieuse, cachée derrière son loup noir… Mais qui est-elle vraiment ?

Micmag : Natacha,- vous permettez que je vous appelle Natacha ? – donc Natacha vous êtes l’autrice d’un petit manifeste, « Rivegauchez-vous », qui plaide en faveur de la littérature de Saint-Germain-des-Prés Qu’est-ce-qui vous a poussé à vous engager dans ce combat ?

Natacha Braque : Je suis, comme vous le savez (voir un extrait de ma bibliographie à la fin de cet entretien), une autrice emblématique de la Rive Gauche. Or, notre littérature, est une littérature aussi fragile qu’un macaron de Pierre Hermé et, à ce titre, elle a un besoin vital d’être lue pour exister. Car à peine a-t-on fini de la lire qu’on l’oublie aussitôt. C’est pour cela qu’il faut encore et toujours la relire. En tant que présidente de la G.A.A.P (Guilde des Auteurs et Autrices Parisiens), je lance un cri d’urgence à nos lecteurs et lectrices en cette rentrée de tous les dangers : Lisez-nous ! Relisez-nous ! Re-relisez-nous. Re-rerelisez-nous… Et je suis prête à continuer ainsi autant qu’il le faudra même si je n’ai pour me battre que mes phrases courtes et mes petits points… Mais je compte sur l’aide des lecteurs qui nous restent car ils ne doivent jamais oublier que c’est pour eux que nous écrivons encore et toujours, y compris quand nous n’avons plus rien à dire.

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